Sortie Box23, Magny Cours, 21 et 22 septembre 2013

Départ samedi matin à 5h30 pile : ça pique ! Dernier week-end de roulage de l’année, à Magny Cours avec Box23. Je pars avec Carole et nous allons retrouver Diab’ et Marsu. A 7h30 on est sur le circuit et à 8h, je suis inscrit. Juste le temps de sortir la meule et de mettre les chauffantes et c’est parti pour le briefing. Je suis en série 600 donc premier roulage à 9h00 : ça va être short pour enfiler la combi.
On retrouve Jean pendant le brief, je n’ai pas roulé avec lui depuis le Vigeant 2010. Et on s’était bien amusé ce jour-là !

C’est la deuxième fois cette année que je viens m’entrainer à Magny-Cours. Au mois de mai, je n’étais pas parvenu à faire descendre mon chrono de référence de 2010 (1’57:9 avec le Gex). Il faut dire que la météo n’était pas totalement de la partie. Alors que ce week-end, c’est grand beau sur toute la France et on en a grave profité !

Première session pour se mettre en jambe. Enfin c’est ce qu’on a dit en partant. Avec Marsu, on a oublié ces bonnes paroles pour mettre du gaz dès les premiers tours. Sauf que sans Pinlock, on avait de la buée plein la visière. La session se termine sans problème et sans chrono (je n’ai pas emmené le RaceChrono pour la première session).

Les meules sont en attente sur leurs béquilles AV/AR, avec les chauffantes et nous, on déjeune en prenant le soleil. Autant dire que l’attente entre les sessions n’est pas trop ennuyeuse.
Deuxième session, le RaceChrono est branché et je pars avec Marsu. On retrouve Jean sur la piste et je commence à me faire bien plaisir en essayant de le suivre. Après 5 tours, je me rends compte que ma réserve est allumée : j’ai oublié de refaire le plein ! Je sors donc de piste alors que j’étais entre Jean et Marsu. Dégouté là…
Sauf que, lorsque je rentre à la voiture, j’ai le plaisir de voir un petit 1’55:5. Allez hop, c’est tjrs ça de pris !

On se retrouve tous ensemble pour manger, Jean nous taille bien et on est chaud comme la braise quand arrive la troisième session. C’est le début de l’après-midi, on est en pleine digestion donc je me dis que le chrono ne sera pas folichon. On est en première position sur la pré-grille avec Marsu et comme Jean ne se pointe pas, on part. Je fais un bon début de session avec de bons tours, je double pas mal de gars et je descends en 1’53:2. Mais je me loupe en ré-accélérant à la sortie du virage du Château d’Eau. Mon regard est attiré par les vibreurs extérieurs, je relève la meule et fais un joli tout droit dans les graviers… Je suis encore debout, ouf ! Tous les gus que j’avais doublés me repassent et je me dis qu’il serait préférable de sortir immédiatement.

De retour à la voiture, Jean vient nous engueuler gentiment parce qu’on ne l’a pas attendu. On en profite pour comparer nos chronos. On se tient tous en 3 dixièmes de seconde. C’est bon ça !!

Je suis arrivé avec un train de Diablo V1 neuf et mon pneu AR se détruit assez rapidement. La compression étant ouverte à fond, je ne sais plus quoi faire. Au final, je suis resté comme ça tout le week-end mais je pense qu’il y aura de la préparation à faire chez Chaplain cet hiver.

Pour la quatrième session, j’attends Jean en pré-grille et nous partons tous les deux. Il me met direct quelques dixièmes dans la vue car je reste coincé derrière un pilote plus lent. Puis je le rattrape et je constate que ça ne va pas être simple de le doubler. Il fait une erreur à la sortie du pif-paf de la ligne droite des stands et me fait signe. Je le double mais il repasse comme une balle dans la Grande Courbe. Je reste bien derrière lui et je me décide à lui faire le freinage au virage du Complexe du Lycée.
Je suis un peu optimiste sur ce coup-ci et j’arrive dans le virage à l’agonie. Il me laisse passer et on continue cette belle bagarre. Il me repasse dans le même virage mais j’essaie de croiser pour le doubler avant de plonger dans le pif-paf. Ça ne marche pas mais c’était beau !
Au final, je sors le grand jeu au freinage à Adélaïde, avec un freinage limite qui nous laisse cote à cote lors de la ré-accélération. On a failli se toucher mais je reste devant avant d’entrer dans la chicane du Nurburgring.

Ben voilà, le drapeau à damier nous a été présenté, je ralenti et on se tape dans la main. C’est juste pour cela que je fais de la piste. Juste pour des belles bastons comme celle-là. En plus, je me suis payé le luxe d’améliorer mon chrono dans le tour où j’étais lancé à sa poursuite après avoir été un peu distancé : 1’52:9!!

Après une petite séance de course à pied, on participe à la tombola. La combinaison sur mesure, ce n’est pas encore pour cette année. Et on mange tous ensemble.
Jean roule aussi de nuit pendant que Diab’ et Marsu sont partis se coucher.
Malheureusement pour lui, son roulage de nuit va se résumer à 2 virages. Un gauche dans la voie d’entrée et Estoril où il se buche en perdant l’AV. Pas glop… Sans doute un passage sur la ligne blanche qui sépare la piste de la voie d’entrée.

Petite nuit dans le camion, il a fait froid, le matelas se dégonfle. Avec Carole, on en a gros en repensant au petit chauffage 2000W à seulement 9,00€ qu’on a laissé chez Castorama le vendredi soir… Et aussi le matelas a ressort qui allait bien dans la camionnette…

Réveil à 8h, Diab’ est déjà là, en train de préparer son petit déjeuner. La longue douche chaude me réveille bien comme il faut !

Cinquième session du week-end. On a le plein, les visières avec antibuée : ça va watter !! On part encore comme des benêts et, même si j’ai l’impression de me dépouiller à chaque tour, je ne fais pas mieux qu’un petit 1’56:4.

On rentre, on remet les couvertures chauffantes et on se réchauffe avec le beau soleil qui monte. 10 minutes avant le début de la sixième session, Diab’ nous indique que nos chauffantes ne sont pas branchées… LA LOOSE ! Donc on va partir en pneus froids. Je vais me placer en pré-grille et, ne voyant pas arriver Marsu, je vais tourner seul toute cette session. Je termine avec un chrono de 1’53:8.

Après le repas, on commence déjà à remballer une partie des affaires. Mon pneu AR est bien entamé mais celui de Marsu est quasiment au témoin. Il constate que sa couverture chauffante AV a rendu l’âme. On décide donc d’attendre 2 tours plein ensemble avant d’attaquer.

Septième session, je pars derrière lui et je laisse passer le premier tour. Il roule déjà fort pour un gars qui fait seulement chauffer ses pneus… Je pensais le passer au 3ème tour avant le freinage à Adélaïde mais je constate que ça va être compliqué. Donc je le passe dans le virage du Complexe du Lycée à la fin du 2ème tour. Il me suit mais, après avoir doublé quelques pilotes plus lents, je vois qu’il est resté coincé derrière. La session se termine et mon chrono ne s’est pas amélioré par rapport à hier (1’53:6).

Dernière session de la journée, du week-end et même de l’année. On part encore tous les deux avec Marsu. Il chauffe ses pneus puis je l’attaque. Il roule un peu plus vite que moi dans certaines portions du circuit. Je fais de même dans d’autres. Il ne réussit pas à me doubler et on ne progressera pas du point de vue chrono (1’53:9 pour lui et 1’54:3 pour moi). Mais quel pied de se bagarrer ensemble ! Et puis vu l’état de nos pneus AR, il n’y a pas de quoi avoir de regret !

Le barnum est replié en un temps record, les motos sont chargées dans nos moyens de transports respectifs et c’est l’heure du départ.
On a bien roulé jusqu’au péage de sortie de l’A6. Ensuite c’était la merde quasiment jusqu’à la maison. 3h00 pour rentrer, moyen…

C’est quand la prochaine fois ??? L’année prochaine !